Les résultats du questionnaire "Exploration des représentations environnementales des employés de l'hôpital St-Luc"

Mon projet universitaire d’exploration des représentations environnementales des employés de l’hôpital St-Luc est maintenant terminé.

Je tiens à remercier sincèrement tous les 89 participants au questionnaire qui ont contribué au succès de ce projet universitaire !

Merci également aux membres du comité consultatif, Cristine Pérusse, Francine Léger, Annie Richard, Émilie Girard, Elvis Nshimirimana, Richard Boudreau, Stephen DiTommaso, Sylvie Parent, Mylène Durocher, Daniel Smith et Cali Vaillancourt pour leur précieuse et très appréciée participation aux discussions et à l’élaboration du questionnaire.

Je vous invite à consulter les réponses ci-jointes et à me faire part de vos commentaires !

Réponse à la question 1
Réponse à la question 2
Réponse à la question 3
Réponse à la question 4
Réponse à la question 5
Réponse à la question 6
Réponse à la question 7
Réponse à la question 8
Réponse à la question 9
Réponse à la question 10
Réponse à la question 11
Réponse à la question 12
Réponse à la question 13
Réponse à la question 14
Réponse à la question 15

Réponse question 1

1. L’environnement, au sens «écologique», est-ce une préoccupation pour vous au travail ?

• Tout à fait = 65 personnes
• Plus ou moins = 23 personnes
• Pas du tout = 1 personne

Réponse question 2

2. Décrivez ce que représente l’environnement pour vous, ce qui vous vient en tête lorsque vous pensez à l’environnement dans le contexte de votre travail.

• Essentiel, un petit geste est important
• Peu de récupération, l’hôpital = grand pollueur, les médias n’en parle pas assez, on se sent impuissant
• Importance du recyclage
• Qualité de l’air
• Les produits toxiques
• Les déchets générés par l’activité hospitalière et notre façon de nous en départir, une façon convenable?
• Propreté
• Écologie au travail = difficile = peu de moyens
• Sécurité
• Gaspillage (énergie, matériel pas ou mal utilisé)
• Prévention
• Environnement humain (relation)
• Milieu de vie, ergonomie
• Mauvais choix de gestion ( « jetable », sur emballage, produits d’entretien toxiques, styromousse, etc)
• Scandaleux ! peu de récupération, trop de déchets et employeur peu soucieux
• Déchets vs qualités de soins ?
• « Environnement futur » Ce qu’on laisse à nos enfants.
• Important. Générations futures
• Pollution par le bruit
• « Eau » : Rejets aux égoûts d’eau potentiellement contaminée
• Surutilisation de papier
• Équilibre
• Économie des ressources
• Changement d’attitude
• Réutilisation
• Manque d’information
• Déchets (dansgereux, biologiques, radioactifs, médicaux)
• Questionnement au niveau de la collecte sélective
• Paresse individuelle, peu d’initiatives
• Absence de leadership environnementale de la direction (pas de prise de position et de décision)
• Irremplaçable, milieu de vie.
• Notre avenir
• Primordiale pour la santé !
• Contrôle biologique
• Utilisation de produits recyclés
• Qualité de vie
• Conscientisation, sensibilisation
• On a peu de contrôle.

Réponse question 3

3. Croyez-vous que le système de santé actuel est compatible avec la sauvegarde de l’environnement et donc avec la protection de la santé ?

Oui = 18 personnes

• Mais devrait l’être davantage
• Mais avec de la sensibilisation au niveau des produits utilisés
• Mais on peut en faire beaucoup plus
• La santé commence avec la qualité de l’environnement
• Mais mettre plus de bacs et sensibiliser
• Mais les gens devraient se forcer
• Mais place à l’amélioration

Non = 69 personnes

• Pour l’instant, rien n’est fait
• Trop de gaspillage( papier, etc)
• Mauvaise utilisation du matériel, on ne peut pas se qualifier de «vert»
• La gestion des déchets n’est pas compatible avec les objectifs de la protection de l’environnement
• C’est bien beau le recyclage mais il faudrait diminuer à la source !
• Peu d’implication
• Faible taux de récupération, hôpitaux = grands pollueurs
• Beaucoup à faire, peu de moyens, manque d’installations
• Trop de matériels jetables, suremballage ++++
• Problème de propreté
• Normes de propreté pas assez sévères
• Peu ou pas de participation aux décisions qui concernent notre milieu de travail, de vie
• Mauvaise gestion du personnel (physique et psychologique)
• Mauvaise gestion des patients
• Beaucoup de rejets de l’hôpital dans l’environnement (déchets, désinfectants, pollution aquatique et atmosphérique)
• Manque d’intérêt
• Environnement est incompatible avec production et efficacité
• Trop grande pression sur les écosystèmes
• Trop de questions sans réponses (où vont les déchets biologiques que nous jetons dans les lavabos ?)
• Qualité de l’air semble mauvaise à l’intérieur de l’hôpital, on pollue notre propre air.
• Choix de produits mauvais pour l’environnement dans des contenants non recyclable en plus …
• Avec la prévention des infections, on utilise plus de produits jetables et on infecte l’environnement
• Manque de sensibilisation et d’éducation
• Les dirigeants n’ont pas le mandat de protéger l’environnement
• Salubrité déficiente, mauvaise gestion des déchets biomédicaux
• Notre système, le problème ? (en suède, système de PPP et billet modérateur = moins de déchets et de gaspillage)
• Sous financé, manque d’espace
• Manque de conscientisation environnementale

2 personnes répondent plus ou moins

• Trop de suremballage et de produits jetables

Réponse question 4

4. En moyenne, le traitement d’un patient peut produire chaque jour environ 5,5 Kg de déchets, ce qui équivaut à plus de 400 tonnes chaque année pour un hôpital de taille intermédiaire de 200 lits.

• Vrai = 78 personnes
• Faux = 8 personnes
• 3 personnes répondent : je ne sais pas

Un grand hôpital universitaire peut générer autant de déchets qu’une petite municipalité! Une partie de ces déchets peut être dangereux. En même temps, les établissements de santé consomment une grande quantité d’énergie, d’eau et de ressources naturelles.

En moyenne, le traitement d’un patient peut produire chaque jour environ 5,5 kilogrammes de déchets, ce qui équivaut à plus de 400 tonnes chaque année pour un hôpital de taille intermédiaire de 200 lits.

Source : Environnement Canada

Réponse question 5

5. Qui suis-je ? Nous sommes des produits chimiques persistants qui peuvent s’avérer nocifs à des doses extrêmement faibles. Des recherches ont confirmé que nous augmentons le risque de cancer, perturbons le système immunitaire, causons des anomalies congénitales, réduisons la fertilité et causons des dysfonctionnements du système reproducteur.

• Les phtalates = 11 personnes
• Les dioxines = 25 personnes
• Le mercure = 30 personnes
• Les antibiotiques = 8 personnes
• 8 personnes répondent toutes ces réponses
• 4 personnes répondent aucune de ces réponses
• 1 personne répond phtalates et dioxines
• 2 personnes répondent dioxines et mercure

Réduction des substances toxiques dans les établissements de santé

Dioxines

Les dioxines sont des produits chimiques persistants qui peuvent s’avérer nocifs à des doses extrêmement faibles. Des recherches ont confirmé que les dioxines augmentent le risque de cancer, perturbent le système immunitaire, causent des anomalies congénitales, réduisent la fertilité et causent des dysfonctionnements du système reproducteur.

Les dioxines résultent de processus humains et naturels, comme le recours aux combustibles fossiles, l’incinération des déchets et les feux de forêt. Aux États-Unis, l’Environmental Protection Agency a établi que les incinérateurs de déchets médicaux représentent dans ce pays la troisième source de contamination par les dioxines.

L'incinération à grande échelle des déchets municipaux et médicaux constitue la source la plus importante de dioxines et de furanes au Canada.

De nombreux facteurs contribuent à la production de dioxines durant l’incinération, notamment la présence de chlore dans le flux de déchets. Ce chlore peut provenir de nombreuses sources, y compris les plastiques chlorés comme le polychlorure de vinyle (PVC).

Réponse question 6

6. En regard à l’ensemble de tous les déchets d’un établissement de santé, que représente en % la combinaison des déchets suivants : biomédicaux + chimiques et liquides + de laboratoire + pharmaceutiques + déchets dangereux ?

• 30 % = 27 personnes
• 46 = 27 personnes
• 15%= 12 personnes

Possibilités de prévention de la pollution dans le secteur de la santé

Il existe diverses occasions de prévenir la pollution dans les établissements de santé. En premier lieu, il faut tout d’abord penser à la prévention et à la réduction, au lieu de chercher de nouvelles sources d’eau et d’énergie, et d’autres endroits pour se débarrasser des déchets.

Les déchets sanitaires se divisent en plusieurs catégories, comme les déchets généraux propres, les déchets recyclables, les déchets biomédicaux, chimiques et liquides, les déchets radioactifs, les déchets pharmaceutiques et les déchets divers.

Seulement 15 % des déchets d’un établissement de santé sont des déchets biomédicaux, chimiques et liquides, des déchets de laboratoire, des déchets pharmaceutiques ou des déchets dangereux. Bien que cette proportion soit relativement faible, il est nécessaire de manipuler et d’éliminer adéquatement ces déchets, pour prévenir tout problème de santé, de sécurité et de pollution.

Réponse question 7

7. Savez-vous ce qu’il advient de nos déchets hospitaliers (déchets biomédicaux, médicaments périmée, substances de laboratoire et radioactives) ?

• Tout à fait = 13 personnes
• J’en ai une petite idée = 40 personnes
• Je n’en ai aucune idée = 36 personnes

Réponse question 8

8. Croyez-vous à l’importance des petits gestes « small is beautiful » ?

Oui = 85 personnes

• Chaque geste compte
• Il faut donner l’exemple
• Chacun pourrait faire un effort
• Il n’y a pas de petits gestes
• Effort de chacun = un meilleur résultat collectif = améliore l’environnement = une grosse différence
• Il faut semer la graine, responsabiliser les autres, soi-même et les décideurs
• En commençant par le recyclage
• Avec le support politique de l’organisation
• Bigger would be better
• Le succès est contagieux
• 10 000 employés au CHUM = 10 000 petits gestes
• Tout commence petit pour devenir grand, c’est la nature !
• Il ne faut pas attendre après les autres mais le faire par conviction profonde
• Meilleure gestion du matériel
• Mieux vaut un peu que rien du tout
• Éviter de surconsommer
• Sans les petits gestes, le respect de l’environnement est une illusion
• Une petite implication peut entraîner une vague de comportements similaires
• Il faudrait des outils (bacs de recyclage, par exemple)
• Si les gestes sont uniformisés à l’ensemble de l’hôpital
• Mais il faut aussi de grands gestes au plus vite
• Ça serait si simple de bien respirer (une employée avec des problèmes respiratoires reliés aux produits chimiques)
• C’est par la conscientisation que chacun réalise l’importance des petits gestes.

Non = 2 personnes

• Une personne seule ne peut pas changer le monde par de petits gestes, ça prend un ensemble de gens pour y arriver. Tout le monde doit participer !

Plus ou moins = 1 personne

Pas de réponse = 1 personne

Réponse question 9

9. Utilisez-vous le transport en commun ou le covoiturage pour vous rendre au travail ?

• Jamais = 15 personnes
• Rarement = 7 personnes
• À l’occasion = 8 personnes
• Souvent = 11 personnes
• Toujours = 48 personnes

9.a) Croyez-vous que des mesures incitatives (remboursement d’une partie de la carte mensuelle, plus de supports à vélo, etc.) vous inciteraient à augmenter votre utilisation des modes de transport écologique ?

• Oui = 58 personnes
• Non = 31 personnes

Pour la majorité des gens qui répondent « jamais » à la question no9, C’est qu’ils n’ont pas de service de transport ou qu’ils habitent trop loin.

Réponse question 10

10. Assisteriez-vous à des conférences formatives dans le but d’améliorer vos pratiques environnementales au travail ?

• Oui = 69 personnes
• Non= 19 personnes
• 1 personne ne répond rien

Si oui, avez-vous des suggestions ?

• Sur le recyclage
• Hubert Reeves, Al Gore, Jean Lemire
• Dîners causeries ou vidéo conférence
• Conférences pour tous les employés sans exception pour que ça devienne une mission, un objectif commun
• Sur le tri des déchets et l’aménagement d’espace de travail
• Conférences courtes et précises
• S’il y avait une volonté des intervenants d’agir
• Sur l’amélioration de la qualité de l’air
• Pas après le travail, pendant l’heure du dîner
• Pour cibler ce que l’on peut faire individuellement dans notre département (exemple, au labo)
• Qu’elles soient payées
• Des kiosques d’information à la cafétéria, à l’entrée principale
• Conférences interactives qui donnent des solutions concrètes
• Pour diminuer les déchets et le gaspillage
• Sur une meilleure gestion de l’eau potable
• Sensibilisation et informer les gens au niveau des problèmes causés par l’absence de gestes pro-environnement
• Sur ce qu’il advient de nos déchets
• Sur le choix de produits moins nocifs pour l’environnement

Réponse question 11

11. Quelle(s) action(s) individuelle(s) ou collective(s) seriez-vous prêt(e) à faire pour améliorer l’environnement au travail ?

• Diminuer le gaspillage
• Réutiliser
• Informer puis agir
• Éliminer la paperasse, diminuer la quantité de papier (diminuer la coupe d’arbres)
• Mettre des bacs de recyclage à tous les postes
• Participer à des comités pour trouver des solutions simples et propager une contagion collective en rapport avec l’environnement
• Entretenir mon uniforme moi-même
• Réduire les déchets bruts
• Prendre le transport en commun
• Bien trier les déchets
• Des petits gestes quotidiens
• En salle d’opération, avoir des bacs de récupération pour le plastique et le papier
• Apporter une attention à l’utilisation des produits toxiques
• Faire mon possible
• Recycler les sacs de solutés
• Participer à la récupération des emballages de matériel médical
• Réutiliser le papier
• Avoir de la vaisselle de carton à la cafétéria
• S’impliquer dans des projets spontanés (ex. sondage pour éliminer les talons de payes)
• Apporter ma tasse
• Faire attention à la quantité d’eau utilisée
• Aider à la propreté
• Travailler ensemble pour trouver des solutions (au labo)
• Diminuer l’utilisation de produits sur-emballés
• Retourner les contenants vides de formol de 20 litres au laboratoire plutôt que de les mettre à la poubelle
• Recycler à la cafétéria
• Consommer intelligemment
• Participer à l’implantation du recyclage partout dans l’hôpital
• Utiliser des cabarets (d’anesthésie) réutilisables
• Diminuer la quantité de matériel sans mettre le patient en danger.
• Réduire la quantité d’énergie inutile (gaspillage)

Réponse question12

12. Quel serait, pour vous, le geste prioritaire à poser au travail pour diminuer notre empreinte écologique ?

• Conscientiser
• Avoir une bonne gestion des rejets (non-traités) dans les égouts
• Utiliser de la vaisselle réutilisable
• Informer sur l’incidence de nos déchets
• Recycler et récupérer le plus possible
• Éliminer le styromousse
• Diminuer l’utilisation de produits antibactériens, tout n’a pas besoin d’être stérile, on diminue notre système immunitaire
• Réduire le chauffage
• Utiliser les transports en commun, le vélo
• Avoir la collecte sélective pour la récupération
• Du compostage, pourquoi pas !
• Utiliser des produits nettoyants biologiques
• Si on recyclait le papier, ça serait déjà grand !
• Demander la participation par des petits gestes précis
• Élaborer des procédures de récupération
• Économiser l’énergie et récupérer pour revenir à un niveau acceptable pour nos ressources naturelles
• Revenir aux champs de tissus en salle d’opération
• Diminuer le gaspillage de matériel en diminuant les changements fréquents de traitements
• Mieux gérer l’utilisation des champs de papier (en salle d’op.)
• Utiliser du savon biodégradable, du papier hygiénique 100% recyclé (cascade)
• Éliminer les aérosols-désodorisants
• Diminuer la consommation de jaquettes jetables
• Faire de petits gestes concrets que l’on a l’habitude de faire chez soi
• Éliminer les déchets médicaux
• Diminuer de façon importante la paperasse inutile
• Que chaque employé ait sa tasse
• Réduire, récupérer et inciter les gens à se préoccuper davantage de l’environnement au travail
• Revenir au « laver, stériliser, réutiliser » afin de générer moins de déchets
• La propreté
• Diminuer la masse de nos déchets
• Faire moins de déchets chirurgicaux, conscientiser les chirurgiens
• Des lois plus sévères, renvoi après 3 avis fondés
• Éliminer le protoxyde d’azote
• Économiser et protéger l’eau
• Éliminer le plastique no 6
• Trouver un moyen d’éliminer les déchets toxiques en causant le moins de pollution possible
• Trouver une meilleure solution qu’utiliser du papier non décomposable
• Utiliser du papier recyclé
• Diminuer l’utilisation de sac à poubelle. Vider les poubelles dans un seul sac.

Réponse question 13

1. 13. Êtes-vous impliqué dans une action environnementale dans votre département ?

Oui = 27 personnes

• Recyclage de cannettes, papier, plastique, cartouche d’encre
• Diminution du gaspillage, bonne gestion des déchets chimiques, pas de rejet dans les égouts
• Sondage pour diminuer l’impression du papier
• Collecte de piles usagées
• Recyclage et utilisation de la collecte sélective de la ville au coin de St-Denis et René Lévesque

Non = 62 personnes

Réponse question 14

1. 14. Vous sentez-vous prêt à contribuer à un virage vert ?

• Oui = 87 personnes
• Non = 2 personnes

Réponse Question 15

15. Pour fin de statistique, quel est votre titre d’emploi ?

• Inhalothérapeutes
• Infirmier(e)s (et infirmière clinicienne)
• Médecins (anesthésiologiste, intensiviste)
• Préposé(e)s aux bénéficiaires
• Agent(e) administrative
• Chef de secteur
• Technicienne
• Technicien(ne)s de laboratoire
• Préposé(e)s Hygiène et salubrité Adjointe administrative
• Assistante technicienne en radiologie
• Technologiste médicale
• Coordonnateur technique
• Aide de service, salle d’opération
• Secrétaire médicale
• Stagiaire en science infirmière
• Préposé(e)s en stérilisation
• Infirmière chef d’unité
• Magasinier
• Externe en médecine
• Technologue en radiologie
• Préposé(e)s à l’entretien ménager
• Résident en médecine
• Commis intermédiaire